Fiche Document : 1907GFIC 00004 1 - UN MONSIEUR AIMANTÉ (version SD restaurée)

Référence

1907GFIC 00004 1

Référence catalogue Gaumont

1646 Catalogue Gaumont de 1908

Titres

Titre :  UN MONSIEUR AIMANTÉ (version SD restaurée)

Titre(s) alternatif(s) : L'Homme aimanté

Dates

Prise de vue : 1907
1ère diffusion : 1907

Générique / Crédits

REA : Louis FEUILLADE
SCE : Louis FEUILLADE
DIS : Société des Etablissements Gaumont

Producteur

Société des Etablissements Gaumont

Résumé catalogue

Résumé du catalogue Projections Parlantes, janvier 1908 : Un Monsieur, ayant peur des apaches, décide de porter une "cotte de mailles", mais dès sa première sortie il constate que son "armure" a été aimantée ; tous les objets métalliques sont attirés par notre promeneur : plaques d'égout, étalages, etc.

Résumé descriptif

Deux apaches surgissent de derrière une grosse charrette, font un croche-patte et coursent un passant pour le détrousser. A peine l'honnête marcheur leur a t-il échappé , que de l'autre côté de la rue, les deux voyous se lancent à nouveau à sa poursuite. Une fois rentré chez lui, essouflé, l'honnête homme avise l'armure qui trône dans son entrée et fait germer une idée... Il se rend chez un brocanteur (chiffonnier) dans la boutique duquel sont suspendus une multitude de vêtements et d'objets plus ou moins utiles, et se voit proposer par le marchand une veste courte en cotte de maille censée le protéger d'éventuelles attaques. Il laisse sa carte de visite afin que le commis du brocanteur le livre. Mais le môme fait un détour par l'usine où un de ses amis travaille. [Les bâtiments extérieurs de l'usine sont les studios Gaumont des Buttes Chaumont]. Les deux enfants entrent dans une salle qu'une grande machine occupe... les mystères de l'éléctro-magnétisme se manifestent : la machine est mise sous tension par les garnements et la cotte de maille se coince sous un rouage. Les garçons appellent à l'aide, un ouvrier vient déloger la veste avant de leur botter le train. Ils courent dans les allées de l'usine quand des boites metalliques en file indienne, viennent se flanquer contre la cotte de maille, bientôt suivies par un charriot... Assis à son bureau, le propriétaire de la cuirasse fume et accueille avec sa jeune bonne, le garçonnet venu livrer. Il enfile prestement l'habit et demande à la servante une tasse de thé. Celle-ci revient avec un plateau metallique qui se jette sur Monsieur... Elle a le plus grand mal à décoller la petite cuillère également adhérente. Dans sa salle de bain carrelée [très beaux carrelages représentant des arbres], l'homme passe une chemise blanche au dessus de la cotte. Il est prêt à partir, vêtu d'une redingote noire et d'un haut de forme clair, et passe dans l'entrée devant l'armure qui se jette dans ses bras. Une fois dehors, deux enseignes d'un coiffeur viennent se coller à lui, une plaque d'égout s'attache (une passante tombe dans le trou), un bec de gaz se penche amoureusement, les casseroles et bassines du droguiste rappliquent... Le commerçant suit notre homme jusqu'au commissariat et aide à le déshabiller pour récupérer ses marmites. Les épées des policiers se dressent, aimantées elles aussi par l'habit, ce qui fait beaucoup rire tout le monde.

Mots clés

FICTION